Occasions intéressantes liées aux actions canadiennes

En raison de sa reprise post-COVID-19 semblable à celle des États-Unis, mais plus tardive, le Canada a eu en 2022 un rendement supérieur à celui de son voisin du sud. La hausse des prix des produits de base a également contribué à soutenir le commerce et les dépenses en capital dans le domaine énergétique.

Stu Morrow

Stratège en chef des placements, Morgan Stanley Gestion de Patrimoine Canada

Juillet 2023

Dans cet épisode, je vais me concentrer sur notre plus récent rapport intitulé « Occasions intéressantes de placement liées aux actions canadiennes ».

 

C'est la deuxième épisode : Occasions intéressantes de placement liées aux actions canadiennes.

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Texte du balado « Perspectives canadiennes »

Durée d’enregistrement cible : Environ 3 à 5 minutes

Bienvenue à Perspectives canadiennes, votre rendez-vous avec Morgan Stanley Gestion de Patrimoine pour en savoir plus sur la perspective canadienne, autant sur les événements macroéconomiques mondiaux, que sur la vision à long terme de l’économie.

Ceci est un organisme de Stu Morrow, chef des stratégies de placement avec Morgan Stanley Gestion de Patrimoine Canada

Dans cet épisode, je vais me concentrer sur notre plus récent rapport intitulé « Occasions intéressantes de placement liées aux actions canadiennes ».

Pour en savoir plus sur notre rapport, rendez-vous sur notre site Web à www.morganstanley.ca ou pour toute question, communiquez avec votre conseiller financier, Morgan Stanley Gestion de patrimoine Canada.

Voyons les occasions qui existent, selon nous, aujourd’hui au Canada. 

En raison de sa reprise post-COVID-19 semblable à celle des États-Unis, mais plus tardive, le Canada a eu en 2022 un rendement supérieur à celui de son voisin du Sud. La hausse des prix des produits de base a également contribué à soutenir le commerce et les dépenses en capital dans le domaine énergétique.

En 2023, toutefois, la croissance du Canada a ralenti, tout comme celle des États-Unis. La baisse des prix de l’immobilier et les coûts plus élevés du service de la dette sont contraignants pour les ménages canadiens, mais le revenu personnel provenant d’un marché du travail encore tendu a contribué à juguler les dépenses.

D’ici 2024, selon nous, une politique monétaire moins restrictive pourrait stabiliser l’activité immobilière et soutenir la consommation et l’investissement des entreprises, ramenant la croissance au-dessus de son potentiel.

Toutefois, l’effet à retardement à partir de 475 points de base de hausses des taux nous conduit à prévoir un ralentissement de la croissance plus tard en 2023 et en 2024, avec une probabilité non nulle de récession durant la période de prévision.

Dans notre rapport, nous explorons quelques occasions de croissance à long terme concernant l’économie et le marché boursier du Canada.

Parmi ces possibilités, nous citons des placements dans les infrastructures, la transition énergétique et les technologies, lesquels pourraient offrir aux investisseurs canadiens des occasions au niveau national. Tout cela est dû, en partie, à un cycle robuste de dépenses en capital aux États-Unis que nous prévoyons dans la décennie à venir, ainsi qu’à une croissance démographique au Canada alimentée par l’immigration nette.

Sur le plan de la valorisation, les actions canadiennes ont rarement été aussi peu coûteuses par rapport aux actions américaines et par rapport à leur propre histoire.

À l’heure où nous enregistrons ce balado, la prime de risque sur capitaux propres est plus du double comparativement à celle des États-Unis, selon les indices les plus importants des deux pays. La prime de risque sur capitaux propres mesure la rémunération supplémentaire que les investisseurs reçoivent au titre du bénéfice des sociétés par rapport à un taux d’intérêt sans risque. Cette grande inégalité entre le Canada et les États-Unis a été observée seulement dans 6,3 % des cas depuis 2000, ce qui représente un point d’entrée favorable pour les investisseurs qui s’intéressent au Canada.

Il est important de toujours tenir compte des répartitions par pays dans le portefeuille global. À cette fin, le Comité mondial de placement de Morgan Stanley Gestion de Patrimoine privilégie actuellement une exposition accrue dans les actions des marchés développés de la région Asie-Pacifique, y compris le Japon, et dans les actions des marchés émergents, et recommande de sous-pondérer les expositions dans les titres à revenu fixe eu égard aux actions américaines, en particulier en ce qui a trait au style de croissance potentiellement trop étendu.

Le Comité mondial de placement a sous-pondéré les expositions dans les produits de base et les biens immobiliers/FPI, mais surpondéré les expositions dans des stratégies couvertes, par rapport à ses indices de référence mixtes. 

Je conclurai cet enregistrement en disant que nous reconnaissons que chaque investisseur possède des objectifs de placement, une tolérance et une capacité en matière de risque, des besoins de liquidité et des circonstances qui lui sont propres, autant de facteurs qui influencent la répartition des actifs de placement.

Par conséquent, rien ne saurait remplacer les principes d’une bonne gestion des risques : la diversification par catégorie d’actifs, par région, par style et par devise, à tout moment du cycle économique. 

Merci d’avoir écouté ce balado. Veuillez visiter notre site Web à www.morganstanley.ca pour en savoir plus sur nos perspectives concernant l’inflation.

Merci de votre écoute.